Méditation

Nous vivons un moment inattendu, peu commun, où chacun est mis à l’épreuve quant à l’assurance de son avenir. Cela prend d’ailleurs des proportions irrationnelles pour ceux qui n’ont pas de certitude face à la mort. Cela se traduit par des angoisses et par un mal-être permanent sans cesse entretenu par les médias.

Du temps de Jésus il y avait la lèpre. La consigne de l’époque était d’isoler ceux qui en étaient atteints jusqu’à leur guérison ou leur mort. Leurs perspectives d’avenir étaient bien sombres. Pourtant il y avait l’espoir de la guérison avec cet homme  qui opère des miracles, des délivrances et qui guérit toutes sortes de maladies.  Dix d’entre eux ont saisi cet espoir et Jésus les a guéris. Cela a  signifié qu’ils pouvaient reprendre une vie normale. Ils étaient libres. Pourtant un seul de ces hommes libérés est revenu sur ses pas pour glorifier Jésus.  Cet homme transformé a non seulement été guéri mais il a eu la révélation de Jésus fils de Dieu à qui il pouvait confier sa vie et être dans le repos de Dieu pour l’éternité. 

Avons-nous cette paix? Notre vie est entre les mains de celui qui a le pouvoir de nous transformer pour ne plus être esclaves. Philippiens 4: 5 à 7 nous dit: « Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien; mais en toutes choses faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » Malgré leur guérison physique, les 9 lépreux qui ne sont pas revenus vers Jésus n’ont pas reçu la guérison de l’âme qui donne la paix et le repos en Jésus-Christ.

Où en sommes-nous? Avons-nous cette paix que seul Dieu donne? Si nous ne l’avons pas, faisons comme ce lépreux qui, revenu vers Jésus , tomba face contre terre à ses pieds pour reconnaître sa sainteté. En effet dans 1 Timothée 2:5 il est écrit: « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme qui s’est donné lui même en rançon pour tous. »